30 août 2007

Cannelés


Difficile de quitter le Sud-Ouest sans évoquer les canelés, spécialité bordelaise. Jusqu’à l’année dernière, je vous aurais dit « bon, y a pas de quoi en faire un plat ». Mais lors d’un goûter, Christelle m’a fait découvrir la saveur du vrai canelé, cuit dans son moule en cuivre : croquant dehors, fondant dedans, somptueux.
Sa recette et ses moules provenaient comme de bien entendu de la maison Baillardran, référence en la matière.
Un mini canelé, n’en faire qu’une bouchée avec le café, ça aussi c’était les vacances.

Mon grain de sel
Il y a un comptoir Baillardran à la gare Montparnasse, ça peut vous éviter 3 heures de TGV...

Mémo en V.O. : moule (à gâteaux ) – die Kuchenform

29 août 2007

Yaourt au bon lait de brebis

Une fois le gâteau basque trouvé, un vent de paresse s’empare de moi, serait-ce l’effet du Foehn , ce vent chaud qui franchit les Pyrénées. Tiens, un point commun avec la Bavière !
Quoiqu’il en soit, je décide de m’accorder une pause bien méritée en goûtant à la douceur d’un yaourt pur lait de brebis. A part moi, pas d’amateur à la maison. J’ai donc varié les plaisirs pour consommer mes 4 pots :
Version nature, version sel poivre ail et fines herbes, version miel et bien sûr version confiture de cerises noires.
Les plus manuelles ont certainement des idées pour ensuite recycler ces jolis pots en terre.

Mon grain de sel
A la place du plateau de fromage, servez la version ail et fines herbes accompagnée d’un Irouléguy rouge Brana, c’est parfait.

Mémo en V.O. : lait de brebis – die Schafmilch
(die Ziegenmilch pour le lait de chèvre)

28 août 2007

Gâteau Basque, la Crème de la crème

Poursuivant ma quête de douceurs dans le Sud-Ouest, je décidais de m’attaquer au gâteau basque, ce qui n’est pas une mince affaire. Il faut d’abord choisir son camp camarade ! Confiture de cerises noires ou crème pâtissière? J’opte pour la crème pâtissière aromatisée à l’amande, cela va sans dire. Mais ensuite, il faut trouver « The One ». Et aux dires des connaisseurs, tous les paramètres entrent en ligne de compte : la taille (version individuelle ou non), la pâte, la crème,…

Les goûters familiaux furent peu variés pendant quelques jours car je décidais de lancer une étude comparative. Deux finalistes à l’arrivée : la maison Adam (encore elle) et la maison Pariès (aussi connue comme la maison du Kanouga). Dans cette dernière boutique, je profitais d’une file d’attente s’étirant jusqu’à la rue pour recueillir les confidences d’une cliente. Chez eux, c’est Pariès qui remporte tous les suffrages mais il arrive aussi que son mari prenne la voiture pour aller en chercher un excellent dans un village des environs…

And the winner is… Chez Adam, la crème est excellente, quand à la maison Kanouga, elle propose une divine osmose entre la pâte et les amandes, plutôt dans le registre de l’amandine. Bref, impossible de les départager, ex aequo chacun dans sa catégorie. Moi je vous le dis, c’était un boulot à temps plein.

Mon grain de sel
En plus des gâteaux, difficile de ne pas céder devant les vitrines de linge de maison avec ses 7 bandes symbolisant les provinces du pays basques. Décidément, trop de tentations dans ce pays. En passant, merci à Vincent pour son expertise en matière de gastronomie locale.

Mémo en V.O. : encore un morceau s’il te plait – Noch ein Stück bitte

27 août 2007

Et rond et rond, petit Macaron

De l’italien Macarone. Gâteau rond fait d'amandes, de sucre et de blanc d’œufs.

De nombreuses villes françaises possèdent leur macaron et St Jean de Luz ne faillit pas à la règle. La prospection de douceurs étant inscrite au programme de mes vacances, je me précipitais à la Maison Adam, institution en matière de macarons.

Mon grain de sel
Une servante de ladite maison fut chargée d’offrir au roi Louis XIV de passage à St Jean de Luz des macarons en guise de bienvenue. Deux ans plus tard, elle épousait le neveu de patron et ils firent pleins de petits macarons, c’est pas mignon ça?

Mémo en V.O. : macaron – die Makrone

26 août 2007

Après le Paris-Brest, Le Paris-Strasbourg

Tadatatoum fut le leitmotiv des vacances, le train ayant été le mode de déplacement privilégié : Eurostar, train couchette, TER sans oublier le nouveau TGV Est (Paris-Munich direct en décembre prochain). Et dans le TGV, je grignote avec bonheur mon Butter Breze, à savoir un Bretzel coupé en deux et tartiné de beurre, la baguette locale en fait. C’est l’aliment de base, même pour les petits (à condition de retirer les grains de sel). Consommé avec du beurre le matin, nature l’après-midi, il faut le manger frais car la pâte à bretzel rassit très vite. Au restaurant, attention avant de vous jeter sur la corbeille de bretzel, sachez qu’ils sont facturés à la pièce.

Mon grain de sel
Pour les amateurs parisiens, rendez-vous au comptoir « Le Bretzel » à la gare de l’Est.

Mémo en V.O. : Einen Butter Breze bitte.
A Munich, prononcez "Brézé", sinon incompréhension garantie

24 août 2007

Bretzel & Café Crème, le Retour

La pause est terminée. C’est la rentrée avec son cortège de bonnes résolutions. A l’idée de retrouver fourneaux et clavier, mes doigts fourmillent et mon cerveau frétille. Mais par où commencer ?
Laissez moi vider mon sac, sortir mon nouveau tablier, ranger mes provisions de bouche dans le placard et je suis de retour pour vous compter par le menu détail mon périple gourmand.

Mon grain de sel
Si je vous dis Plancha, Sangria, Irouleguy et Ossau-Iraty, vous êtes déjà sur la voie…

Mémo en V.O. : Je reviens tout de suite –
Ich bin gleich wieder da